Sur le toit-terrasse du monde à Capri : « mythologies » cinématographiques
En 1963, sur le tournage du film de Jean-Luc Godard, Le Mépris, scellé par un jeu de multiples mythologies, musicale, architecturale (la Villa Malaparte d’Adalberto Libera) cinématographique (BB, Fritz Lang), antique, Jacques Rozier choisit de documenter l’espace et te temps matériels qui les font advenir.
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Thème et variations urbaines : sauve qui peut lavi(ll)e
En 1982, Marguerite Duras répond à une commande de la RAI (radio-télévision italienne) par un court-métrage mêlant ses obsessions musicale et urbaine : Il dialogo di Roma.
Le cinéma comme la ville sont également fascinants par ce qu’ils fabriquent de trames de correspondance. Chaque film, chaque plan, chaque pas, chaque rue existent par le jeu qu’ils entretiennent avec d’autres films, plans, pas, rues, regardés, parcourus, vécus, rêvés.
Je cherchais dans ma mémoire, en vain, dans quel film, Jean-Luc Godard avait semé cette pépite des correspondances entre Marguerite Duras, Ludwig van Beethoven et lui. Ep puis… découvrant Le dialogue de Rome, je retrouve cet autre lieu de dialogues : Sauve qui peut (la vie).
Mon émotion est à son comble des résonances intimes de cet essentiel triptyque des XXIX, XXX et XXXIèmes Variations Diabelli de Beethoven qui illuminent les jours cinéphiles autant que mélomanes.
Mais c’est la XIVème des 33 variations Diabelli que l’on entend dans India Song (1975), dans Sauve qui peut (la vie) (1980) et dans Il dialogo di Roma (1982).
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