Bifurcations

1

S’inscrire dans la pratique du débat d’idées.

Créer les conditions effectives d’un débat ouvert, professionnel et compréhensible.

Donner un temps – et des espaces lisibles, aimables, civils…- au débat, à la conférence – aujourd’hui parent pauvre de la production des idées et des changements. Sans doute parce que nous sommes recouverts par le flux à vitesse indifférenciée, comme par un certain goût du faux et de l’invective.

2

Questionner les périmètres des prestations d’interventions sur l’espace urbain.

Interroger les compétences, outils, méthodes, formats, modes de travail, questions-objets et actions induits.

Il s’agit de remettre en cause les effets non seulement néfastes mais surtout fallacieux d’une séparation entre, concevoir, étudier, observer, et, faire, réaliser, mettre en œuvre, tester.

Convaincre dès lors les organisations publiques commanditaires de projet, de financer l’un et l’autre aux fins de leur interactions opératoires.

3

(Se) Transformer en continu. 

Conduire concomitamment un projet d’aménagement/de transformations spatiales et un projet politique d’organisation des ressources humaines  : ce qui se voit et ce qui ne se voit pas – mais pourrait aller mieux d’être prévu et visible…

Admettre que l’on ne sait pas nécessairement précisément ce que l’on fait, le faisant, mais que c’est en tentant de décrire, questionner à plusieurs voix , le plus honnêtement qu’on le peut, chemin faisant, que naissent de possibles voies de progression, d’élucidation des incompréhensions.

Cultiver la socio-diversité.

S’intéresser d’abord aux dynamiques de gestion et d’usages. Savoir les représenter, en rendre compte (récits). Et, aussi fondamentalement qu’à la préservation de la bio-diversité, s’attacher à développer une socio et l’éco-diversité.

Mobiliser les habitants autour de cet obejctif de développement et/ou de préservation, quand elle existe, de la socio-diversité. Et, pour ce faire, s’appuyer sur leur propres savoirs du terrain  et ainsi, co-inventer de nouvelles commandes.

5

Construire une science participative urbaniste.

Partager la connaissance urbaniste (en France, en Italie, en Europe) comme on parle couramment aujourd’hui de la connaissance naturaliste.

Cité Qua Non veut contribuer à  une science participative de l’urbanité. Elle se base sur le terrain, considéré comme un bien commun, ethnographique, polyphonique,  en engageant des actions de :

  • collecte de données,
  • production d’outils de sensibilisation et d’apprentissage,
  • construction d’une communauté d’acteurs.

La Cité-Lettre

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