La Cité-Lettre | numéro 1
UN THEME
Commencements
(D)Ecrire
L’objet de cette première “Cité-lettre” est. .. elle-même !
Pardonnez ce manque de modestie. C’est promis cela ne se reproduira plus. Il y a tant de choses à voir, dire, questionner à propos de nos vies citadines.
Il s’agit juste ici de suggérer une forme en trois parties des Cité- Lettres : un thème, un lieu, une œuvre. Le contenu en variera au gré des envies, des suggestions, des travaux en cours – règle arbitraire d’un jeu d’heureux hasards, souhaitons-le, comme dans le cinéma de Jacques Rivette.
Cette règle est donnée pour être détournée par la conversation qu’elle entend initier, en toute liberté… C’est un rendez-vous concis et régulier, en appui au site citequanon.fr qui va s’enrichir pas à pas.
Camille Hagège
UN LIEU
Vous avez dit hasard ? Ce sera Rome !
Demeurer
Rome perdue ? Rome retrouvée ?…
Puisque que le hasard m’y a fait vivre, et donc, ni à Paris ni à Marseille, les temps du confinement.
Et, comme on pense où l’on est, comme ce qui (nous) arrive est d’abord depuis un lieu, c’est, immergée dans cet espace jusque là saturé d’images et de leur abrutissante industrialisation touristique, soudainement transfiguré, que s’est formée l’envie d’écrire, de donner et apprendre une nouvelle mesure.
UNE OEUVRE
Lectures
Giorgio Bassani
Quand on la découvre, on se dit que c’est tellement beau qu’il faudrait la lire aux enfants à la rentrée des écoles, pour en faire tout à la fois des historiennes-historiens et des urbanistes sensibles.
On cherche alors au plus vite autour de soi quelqu’un pour lui en faire la lecture à voix haute. Je partage mon enthousiasme pour ce texte vibrant et vous en conseille la lecture sans tarder. C’est la préface qu’a écrite Giorgio Bassani pour son roman, “Le jardin des Finzi-Contini” publié en 1962 (à lire aussi, car c’est l’un des grands romans urbains), en y révélant les circonstances du déclenchement décisif de son écriture.